Sedum : la star des toitures végétalisées

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Sedum : bien le reconnaître

Regardez sur les toits végétalisés. Regardez aussi sur les murets aux abords des maisons, ou dans les rocailles le long des chemins de randonnée. Regardez dans les endroits surexposés au soleil, quand il fait très chaud l’été et qu’il y a aussi beaucoup de vent l’hiver. Regardez dans les endroits où il y a peu de terre, où aucune racine ne peut plonger profondément, soit qu’on y touche tout de suite la pierre, soit que la terre, en hiver, y est gelée. Vous trouverez bien souvent un représentant de cette espèce absolument formidable qu’est le sedum.

Si l’on a gardé son nom latin pour en faire le nom commun de la plante (même si on parle aussi d’orpin), c’est sans doute que dans la Rome antique, sedum désignait la plante que l’on plantait sur les toits pour apaiser la colère des dieux et ainsi se protéger de la foudre.  On avait donc déjà remarqué que le sedum se plaisait sur les toits. Les différents sedums se ressemblent presque tous par leurs fleurs colorées assez plates et rondes et par leurs tiges de plantes grasses.

On peut trouver des sedums avec une fleur jaune du désert (sedum acre) ou des sedums aux longues tiges comme des pattes d’insectes et dont la floraison est printanière comme le morganianum. Au total, il y en a 420 espèces. 

Tous les sedums sont des plantes succulentes (que l’on appelle aussi, donc, plantes grasses). Elles doivent ce nom à leur impressionnante capacité à stocker l’eau dans leurs tissus. Ceux-ci contiennent de grandes cellules (les vacuoles) où se stocke un suc mucilagineux. C’est lui qui leur permet de résister à des conditions extrêmes, notamment en cas de sécheresse.

Véritables réservoirs vivants, elles emmagasinent ainsi ce suc liquide dans leurs tiges,  ou dans leurs feuilles charnues. En outre, ces plantes combattent l’évaporation en se couvrant de duvet ou d’une formation cireuse pour limiter ainsi l’évapo-transpiration.

C’est une superbe stratégie de résistance à la sécheresse.

Un grand succès sur les toits

Sa résistance exceptionnelle aux écarts de températures est une première explication au succès que le sedum remporte sur les toits végétalisés. Rappelons que les conditions de vie sur un toit sont comparables à celles d’endroits tels que la toundra. Les températures y sont beaucoup plus extrêmes qu’au sol. Ainsi le substrat dans lequel la plante prend racine peut geler, ce n’est pas rare. Exactement  comme en Asie, région dont est originaire le sedum.  

La seconde explication au succès du sedum sur le toit est sa capacité à se débrouiller seul avec la pluviométrie existante. Comme il n’est pas facile en général d’arroser un toit, son caractère succulent lui permet de résister à une longue période sans pluie.

La troisième explication est sa capacité à s’étaler et à coloniser facilement un territoire. Recouvrir 80%, voire 100% de la surface d’un toit en 18 mois est un défi qui ne lui fait pas peur.

La quatrième explication est sa capacité à tenir fermement dans le sol sans avoir besoin de développer des racines profondément. Il vient de lieux où les sols sont gelés et où les racines ne peuvent les pénétrer.

Il s’est donc habitué à déployer  les siennes sur un réseau à forme plutôt horizontale. Résultat : les épaisseurs de substrat  nécessaires pour l’implanter sur un toit sont plus faibles et sa présence diminue les contraintes de poids pour l’architecte qui réalise un toit végétal.

Varier les couleurs

Il n’en reste pas moins vrai que l’on entend parfois des maîtres d’œuvres ou des architectes avoir envie de varier les couleurs. Le sentiment se répand que l’on a assez vu de toits rouges.

Cela n’a rien à voir avec l’espèce. Seulement avec la variété. C’est que tout le monde s’est rué sur le sedum orpin le plus courant, le spectabile qui est toujours le premier sur la liste de nombreux fournisseurs.

Mais les photos ci-dessous prouvent bien que le rouge n’a rien d’obligatoire. Ce sont les photos prises en juillet de nos installations de production des sedums.

Tous les sedums d’ECOVEGETAL sont spécifiquement choisis pour leur capacité à se déployer sur un toit. Mais aussi pour en varier la décoration et offrir aux architectes et aux maîtres d’ouvrage la possibilité d’imaginer des paysages changeants. En outre, dans la vie comme sur les toits, rien ne va mieux à une star que de se voir accompagnée… par d’autres plantes.

Les solutions consistant à reproduire des paysages entiers existent. Nous les avons soigneusement concoctées pour permettre de respecter ce qui représente le mieux l’état d’esprit de cette espèce : la variété (voir aussi cet article sur la végétalisation extensive simple)

Découvrez l’univers très intéressant des sedums. 

Téléchargez notre fiche ressources

Le sedum pour vos toits végétalisés


A l’intention des architectes et maîtres d’ouvrage

Image de Pierre GEORGEL
Pierre GEORGEL

Passionné de botanique depuis son enfance, a transformé son amour pour les plantes en une carrière florissante. Après des études réussies en horticulture et en paysagisme, il a lancé un projet audacieux à 20 ans : un jardin sur le toit du garage familial. Malgré des débuts difficiles, il co-fonde ECOVEGETAL, qui devient en 15 ans la référence en France pour les jardins sur toits et parkings. Une belle histoire d'innovation et de passion transformées en succès entrepreneurial.

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