En quelques années, les notions de biodiversité et de préservation des espèces sont entrées au cœur des préoccupations françaises, européennes et mondiales. La loi biodiversité a, notamment, pour objectif la reconquête de la nature dans les villes et les paysages. En effet, elle a pour ambition de donner un nouvel élan à la préservation, à la valorisation et au développement de la faune et de la flore.
ECOVEGETAL est impliquée dans la création d’espaces de vie confortables pour les habitants et vertueux pour notre environnement. Accueillir la nature dans nos villes est notre objectif, les toitures que nous créons deviennent des sanctuaires pour la biodiversité.
ECOVEGETAL et la LPO Centre-Val de Loire travaillent sur un programme national de préservation de la biodiversité et de la découverte de la nature de proximité. Celui-ci vise à aider au maintien et au développement de la biodiversité sur le site. Le programme refuge est effectué sur cinq ans, avec plusieurs inventaires en différentes saisons. L’objectif est d’effectuer un rapport détaillant l’état initial du site de Broué. Grâce aux différents relevés fait par la LPO, nous déterminera les espèces présentes sur le lieu, leur statut de reproduction et le niveau d’attractivité du site (zone de reproduction, de nourrissage ou de halte migratoire). Par la suite, la LPO préconisera des aménagements naturels et/ou artificiels pour accueillir et préserver au mieux cette biodiversité.
Le mot « biodiversité » est une contraction, en anglais, de « biological diversity », apparu pour la première fois dans le titre d’un ouvrage de Edward O. Wilson.
Selon la FFB (Fondation pour la recherche sur la biodiversité), « la biodiversité est l’ensemble des êtres vivants, micro-organismes, plantes, champignons ou animaux. Ce sont aussi les interactions qui les relient entre eux et avec le milieu où ils vivent. La biodiversité est un concept beaucoup plus vaste que la simple collection d’espèces animales et végétales : c’est la diversité de la vie à tous ses niveaux d’organisation, du gène aux espèces et aux écosystèmes ».
L’urbanisation accroît l’inconfort des villes en supprimant des espaces naturels qui infiltrent et évaporent l’eau. Depuis plusieurs années, l’architecture intègre la végétalisation au cœur des projets des villes : toitures végétales, murs végétalisés et agriculture urbaine.
Dès lors, la création de toitures et de terrasses végétalisées permet la restauration des fonctionnalités écologiques dégradées par l’urbanisation et la reproduction du milieu alentour pour assurer une continuité et le remplacement de l’espace perdu au sol.
Les toitures végétales donnent une nouvelle dimension à l’architecture contemporaine et mettent en avant la 5ème façade : la nature reprend ses droits dans les zones urbanisées, de loisirs et d’activités. Elles réduisent le déficit en espaces verts par l’usage multiple de la même surface sans coût additionnels pour l’acquisition des parcelles.
Ainsi, les toitures végétalisées recréées des écosystèmes de substitution dans les zones urbanisées pour des espèces menacées. Ces actions cohérentes et globales valorisent et enrichissent des espaces inexploités.
Concevoir des associations végétales à développement floristique pluristratifié est une étape fondamentale pour le bon développement de la biodiversité en ville.
Par ailleurs, la diversification des espèces végétales plantées et des «micro-milieux» favorise la présence et la survie d’espèces animales et d’insectes présents ou menacés dans l’environnement avoisinant.
Des articles de lois, certifications et labels ont été créés pour répondre aux grands enjeux environnementaux actuels dans un cadre reconnu partagé entre les différents acteurs du marché.
L’article 86 de la loi biodiversité en milieux urbains et péri-urbains précise que la construction de nouveaux bâtiments commerciaux est possible uniquement s’ils intègrent « sur tout ou partie de leurs toitures, et de façon non exclusive, soit des procédés de production d’énergies renouvelables, soit un système de végétalisation basé sur un mode cultural garantissant un haut degré d’efficacité thermique et d’isolation et favorisant la préservation et la reconquête de la biodiversité, soit d’autres dispositifs aboutissant au même résultat ».
La certification environnementale des bâtiments reste toujours une démarche volontaire visant à faire reconnaitre par un organisme extérieur un certain niveau de qualité environnementale. Les certifications internationales les plus utilisées sont BREEAM, HQE, LEED, DGNB, WELL et BIODIVERCITY. En France, la loi biodiversité complète a loi ALUR votée en 2015 qui impose aux équipements commerciaux d’installer des parkings perméables ou végétalisés sinon ils devront réduire de moitié le nombre de places de parking.
ZOOM SUR LE LABEL BREEAM :
La méthode d’évaluation de la performance environnementale des bâtiments développée par le BRE est le standard de référence en termes de construction durable. En conséquent, il est devenu la méthode d’évaluation utilisée de facto pour décrire la performance environnementale d’un bâtiment. BREEAM aborde les problèmes environnementaux dans leur globalité et permet ainsi aux promoteurs et concepteurs immobiliers de prouver aux urbanistes et à leurs clients les caractéristiques environnementales de leurs bâtiments grâce à :
La toiture végétale est la dernière surface disponible en ville où l’on peut favoriser la frugalité favorable à la biodiversité. ECOVEGETAL a développé toute une gamme de systèmes et d’accessoires imaginés par biomimétisme pour développer des microclimats et des biotopes sources de biodiversité.
CONSTRUIRE N’EST PAS DÉMOLIR.
” Vos bâtiments aux toitures végétalisées sont des aménités à compensation pour les écosystèmes. La végétalisation des toitures est une amabilité à la nature. “
Pierre Georgel
“Une espèce est endémique dans une région ou un écosystème donné si sa présence dans cette région est le résultat de processus naturels uniquement, sans intervention humaine.”
L’installation de plantes endémiques en toiture à de nombreux bénéfices :
La notion de biodiversité, un critère intégré aux labels BREEAM et BIODIVERCITY :
Le label BREEAM accorde des crédits supplémentaires aux bâtiments respectant le critère suivant : “Améliorer la valeur écologique des sites en privilégiant la plantation d’espèces endémique ayant un attrait ou un avantage connu pour la faune locale.”
Le label Biodivercity note et affiche la performance des projets immobiliers prenant en compte la biodiversité “Dans chaque projet d’aménagement il faut prévoir : Une approche écosystémique élargie comprenant l’intégration des éléments de la trame verte et bleue urbaine et une évaluation du potentiel écologique des milieux, nécessite toujours : – d’avoir une vision du contexte environnemental du projet (ilots de nature voisins, arbres, jardins…) – de considérer que le projet s’intègre aux éléments naturels et aux réseaux écologiques existants, et pas le contraire !”
Le service Recherche & Développement ECOVEGETAL a établi différentes listes de plantes endémiques adaptées aux conditions de vie en toiture végétale. Ainsi en fonction de chaque projet en France Métropolitaine, nous serons capables de vous proposer une palette végétale adaptée aux conditions du projet (exposition, épaisseur de substrat, plantes endémiques). Téléchargez nos CCTP endémiques dans notre outil d’aide à la prescription, en cliquant ici.
Associer des panneaux photovoltaïques et de la végétalisation est source de biodiversité. En effet, les panneaux abritent des plantes de mi-ombre et créent des micro-climats favorables. Au pied des panneaux, la végétalisation est plus grande par une concentration des eaux pluviales.
Nous avons relevé entre 30 et 50 espèces spontanées dans ces systèmes mixtes. Enfin, grâce à un climat plus régulé, les panneaux produisent entre 8 à 10 % d’électricité en plus.
Pour en savoir plus sur notre système HELIOVERT, cliquez-ici.
Il existe des moyens simples pour reconstituer de vrais écosystèmes même sur des toitures végétales extensives de type SUCCULIS ou SAXATILIS :
Sur une toiture végétale extensive classique, il suffit d’adapter 20% de la surface totale pour la valorisation de la biodiversité.