DES CHEMINS QUI MENENT A L’HERBE
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Il s’agit d’améliorer la résistance mécanique et la durabilité de celui-ci. Cela retarde les principaux facteurs de dégradation, tels que le gonflement et l’altération. Cela optimise également la plasticité, la compacité et la portance des sols, par exemple lors de l’utilisation de pavés. On s’occupe de stabiliser le sol pour la construction de routes, d’autoroutes, de terrains de sport, de parkings, d’aéroports, de chemins de fer, de zones industrielles et commerciales. On y pense moins pour les sols agricoles (carrières équestres, chemins de pâturage, etc.), ou pour l’aménagement de talus. C’est pourtant là que de nombreux problèmes se posent (maladies des pieds des animaux portés par la boue, inondations, etc.) et que le besoin se fait de plus en plus sentir. Ceci en raison de l’augmentation de la fréquence des épisodes climatiques extrêmes. Elle procure en effet des surprises toujours plus désagréables (coulées de boue, inondations, etc.).
La stabilisation d’un sol se fait classiquement en compactant la surface. Il s’agit d’obtenir une aire totalement plane, solide qui ne verra jamais aucune fissure abimer le matériau que l’on viendra installer sur le sol (béton, bitume, etc.). On va souvent aussi jusqu’à traiter le sol avec de la chaux, du ciment ou un liant hydraulique afin de rendre la surface utilisable. Autrement dit quelque chose d’extrêmement compacté. Traditionnellement l’objectif est que l’eau ne s’infiltre pas, qu’elle ruisselle en dehors du périmètre de la surface de construction. Ce sont là des techniques de bâtiment et travaux publics mises au point de longue date et qui sont au coeur des habitudes en matière de terrassement.
Sauf que, sauf que …. Il est peut-être temps de sortir parfois de ces habitudes.
Et si l’on stabilisait les sols autrement ?
Et si on faisait l’inverse ? En raisonnant à l’opposé de cette obsession de zéro infiltration, on peut désormais proposer une technique de stabilisation de sol capable de faire face aux défis du XXIème siècle. Notamment ceux liés aux inondations et aux épisodes climatiques extrêmes. Pour éviter qu’une inondation emporte tout sur son passage, on a besoin au contraire que l’eau de pluie s’infiltre, sur place, en totalité. Que rien ne ruisselle en aval. Si l’eau est captée en amont, là où elle tombe, qu’elle est à la fois renvoyée dans l’atmosphère par l’évapotranspiration pour un quart (proportion correspondant au phénomène naturel d’une pluie qui tombe) et que le reste s’infiltre directement dans le sol pour alimenter les nappes, le cycle naturel de l’eau est garanti et les ravages des inondations sont évités. C’est tout l’objectif de cette nouvelle approche de la stabilisation des sols. On ne cherche plus à se battre contre l’eau, à la traiter comme un nuisible. Bien au contraire : on lui propose de s’exprimer et de rejoindre au mieux les nappes phréatiques qu’il convient d’alimenter.
Pour ce faire, on a besoin d’un sol stable (pas question de produire de la boue), mais sur lequel en même temps l’eau s’infiltre immédiatement dans la nappe.
Ces deux objectifs a priori contradictoires peuvent être atteints grâce aux techniques que nous employons chez ECOVEGETAL, à partir notamment de la grille ECORASTER. Elle est à la base de nos dispositifs de parkings perméables, de stabilisation de sols agricoles, de talus, d’aménagement de cimetières, de voies pompiers perméables, etc. La grille en plastique 100% recyclé résistant à des pressions de 850 kg/m2 est remplie par du substrat (pour la végétalisation) ou des matériaux adaptés (sable de carrière, pavés, etc.). L’eau peut ainsi s’infiltrer directement sous la grille. Le dispositif de drainage sous le dispositif doit bien sûr être adapté en fonction des impératifs de l’aménagement (tenir la pente pour un talus, supporter la rotation de véhicules pour un parking, éviter la boue pour un chemin agricole menant à un pâturage, etc.).
Cette approche nouvelle de la stabilité des sols extérieurs permet d’intervenir dans quantité de domaines, sur quantité de chantiers. Quel que soit le type de sol (dominante avec argile ou pas). Elle est un élément-clé de la lutte contre l’artificialisation des sols. En effet, même si l’on intervient en construisant quelque chose sur un mètre carré “emprunté” à la nature, on peut, grâce à ces techniques, faire en sorte que ce mètre carré continue de rendre des services écologiques durables : contribution à la gestion des eaux pluviales, maintien de biodiversité (végétalisation), lutte contre les îlots de chaleur, etc. Cela change beaucoup de choses pour la conception d’aménagements réellement durables.
Quant au coût de ces dispositifs, ils restent d’autant plus compétitifs (notamment comparés à des techniques complexes, telles que l’injection ou autre) que la durée de vie des sols obtenus est allongée. En effet, les deux choses qui font vieillir prématurément un revêtement extérieur sont : le soleil et la pluie. Pour les dalles ECORASTER, ce sont là deux amis de longues dates : la résistance aux UV de ces grilles est optimale, quant à l’eau : elles lui permettent de faire ce qu’elle veut.
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