On parle de complexe de végétalisation quand on se réfère aux toitures sur lesquelles on a monté un système qui recrée, sur une surface artificielle, des conditions de vie végétales optimales. Sa définition est simple, sa mise en œuvre demande en revanche un grand sérieux.
Le choix d’un complexe de végétalisation plutôt que d’une terrasse nue permet non seulement de booster les performances énergétiques du bâtiment (régulation de la température, isolation sonore), mais aussi de rétablir un cycle de l’eau fortement perturbé en milieu urbain. Meilleure gestion des eaux pluviales, lutte contre l’effet îlot de chaleur… Et enfin compensation de la perte d’une surface naturelle, en rétablissant une biodiversité sur une surface artificielle comme un immeuble.
L’équation est assez séduisante pour séduire de plus en plus de villes (comme Toulouse ou Milan), qui réclament leur part de verdure active dans les futurs projets de construction.
Comment installe-t-on cette végétalisation ?
Le complexe de végétalisation repose sur un système d’étanchéité qui protège le bâtiment et empêche également aux racines d’atteindre la surface du toit. Une fois posée cette couche, le complexe de végétalisation comprend :
– une couche drainante, pour évacuer les excès d’eau (drain inerte, drain de rétention temporaire, drain minéral…);
– une couche filtrante, qui retient les particules qui risqueraient de boucher la couche du dessous ;
– la végétation choisie.
Quel type de végéalisation en France ?
Question végétation, ensuite, trois grandes familles règnent sur les toits français. Elles correspondent aux conditions de vie climatiques et géographiques où se situe la terrasse. On sépare les familles de plantes selon la hauteur du substrat dont elles ont besoin pour survivre sur le toit.
– Le système extensif (substrat de 4 à 12cm) : des plantes de type sedum, aux racines courtes, qui se développent sur un complexe bas, avec un arrosage minimum. Ce système, inspiré de la toundra, se défend très bien en milieu tempéré. Il peut aller jusqu’au « semi-extensif », qui ajoute à ces sedums des plantes sauvages légèrement plus hautes pour un effet prairie fleurie.
– La végétalisation semi-intensive (substrat jusqu’à 30 cm) : il s’agit d’un complexe végétal travaillé, qui n’a plus grand chose de sauvage, avec des plantes hautes et horticoles.
– Le système intensif : c’est la toiture-jardin, avec des charges lourdes (arbres) et un substrat presque entièrement terreux.
Pour découvrir les diverses gammes de végétalisation réalisables sur votre toiture-terrasse, découvrez les solutions de toitures vertes ECOVEGETAL.