La question n’est pas neutre. La végétalisation est à l’intersection de deux univers presque opposés, avec ses métiers bien différents : le vivant et la pierre.
Dans le cas des métiers de la pierre, quand le chantier s’achève, tout est fini. Dans le cas des métiers du paysage, quand le chantier s’achève, tout commence. La végétalisation du monde urbain n’est pas donc pas juste un chantier nécessaire pour réduire les changements climatiques, lutter contre les îlots de chaleur et les inondations.
C’est aussi un défi unique de confrontation de connaissances et de mise en commun de métiers dont les logiques, jusqu’alors, avaient plutôt tendance à s’opposer. D’où l’enjeu de partager les bons mots. De faire en sorte que l’on comprenne la même chose de part derrière chaque terme.
C’est dans cet esprit qu’ECOVEGETAL a décidé d’apporter sa modeste contribution à ce travail lexical. Nous vivons chaque jour, dans nos conversations avec les professionnels, les maîtres d’ouvrage, les salariés des entreprises, les bureaux d’études, etc., les difficultés à éviter le flou autour de certaines notions et le fait que les notions évoluent elles-mêmes (les sciences et les technologies progressent).
Nous proposons donc dans les pages liées à celle-ci (cliquez sur le sujet qui vous intéresse) des définitions. Le parti-pris que nous avons choisi pour cet exercice ne consiste pas à être forcément hyper-technique. Il consiste plutôt à bien expliquer les enjeux qui s’engagent autour de chaque notion (économiques, environnementaux, architecturaux).