Vous avez un projet de parking ? Les contraintes de la loi Alur ou plus simplement les incitations des pouvoirs publics à en finir avec l’imperméabilisation des sols vous amènent à opter pour un parking perméable ? Vous vous apprêtez donc à rejoindre les membres des combattants des inondations, chacun selon ses moyens. Bienvenue au club des utilisateurs de parking en herbe !
Ce n’est pas une mince décision que vous prenez là. C’est même un geste important pour la planète et la maîtrise des risques majeurs. Il faut faire en sorte que ce parking évite de contribuer aux inondations, lors des fortes pluies.
En fait, la logique est simple : si toutes les parcelles absorbaient alors l’eau des précipitations brutales, au moins temporairement, celle-ci ne ruissellerait pas vers les réseaux d’eaux usées et d’eaux pluviales qui se voient alors vite débordés. Déclenchant ainsi l’inondation.
Les petits ruisseaux font les grandes rivières
Tout comme les petits ruisseaux font les grandes rivières, les petites parcelles imperméables font les grandes inondations. La réciproque est vraie : les petites parcelles perméables les évitent.
Vous savez aussi que l’imperméabilisation des sols en milieu urbain amplifie les effets du changement climatique. Bitume, béton, verre, acier, se renvoient l’un l’autre la chaleur du soleil. Et on se retrouve, lors des canicules, en centre-ville avec des températures moyennes supérieures de quelques degrés à ce qu’elles sont en banlieue !
L’idéal donc pour l’environnement serait que votre parking soit non seulement perméable mais aussi végétalisé au maximum. Est-ce possible ? Pourrez-vous aller aussi loin que vous le souhaitez dans la perméabilisation et la végétalisation ?
Voici 3 questions (plus une) à se poser avant de décider jusqu’où vous pouvez aller pour la planète. Attendez-vous, toutefois à une bonne surprise.
Les petites parcelles imperméables font les grandes inondations
En fait, l’objectif idéal, le graal du parking écolo si l’on ose écrire, c’est un sol qui reproduirait exactement ce qui se passe dans la nature, lorsque les sols ne sont pas du tout artificialisés par du bitume ou du béton. Quand l’eau tombe en forêt, par exemple.
Le sol absorbe l’eau et il offre à l’écosystème alentour à la fois rétention et stockage temporaire.
Ce qui contribue à éviter les ruissellements et les inondations (pas tout le temps bien sûr, l’ampleur des flaques de boue qui se formeront inévitablement dépend aussi de la nature du sol et du sous-sol : plus il est sableux, plus il absorbera).
En lisant le document sur la loi Alur que vous pouvez télécharger, vous découvrirez, si ce n’est déjà fait, qu’un système de parking végétalisé bien fait, a précisément pour vocation de reproduire un tel sol.
La perméabilité est à votre portée
Dans sa version la plus favorable : celle où tous les facteurs sont réunis pour une perméabilité maximale (fondations drainantes, matériaux choisis, etc.).
Et la bonne surprise, évoquée ci-dessus, c’est que cela est tout à fait possible (voir aussi cet article sur les 7 bonnes raisons d’opter pour un parking perméable)
Rétention et stockage temporaire sont au cœur des systèmes ECOVEGETAL, pour parler de ceux que l’on connait le mieux. Ils permettent d’atteindre, sous certaines conditions, une perméabilité totale. C’est-à-dire un coefficient de ruissellement nul ! Simplement en reproduisant les sols de la nature.
Et donc, dans votre cas à vous ? Pourrez-vous aller encore plus loin ?
Ajouter à cet effet de perméabilité des sols les effets de la végétalisation pour la biodiversité et la lutte contre les îlots de chaleur ?
En fait, il y a trois questions-clés à se poser (plus une).
1. Les places de votre parking voient-elles passer beaucoup de voitures en une journée ?
Dans un parking classique, cette question jouait assez peu. Sauf si vous souhaitiez mettre un peu de couleur. Plus l’usage du parking était intensif, plus vous risquiez de voir apparaître des traces de pneus si les voitures restaient peu de temps à leur place et s’il y avait beaucoup de manœuvres de véhicules sur le parking.
S’il faut rendre le sol du parking perméable, le problème est différent.
Il s’agira encore de couleur, certes, mais la question sera surtout comment on l’obtient : avec du gazon (auquel cas vous aurez le choix entre vert et vert), avec d’autres végétaux plus rasants et sans entretien (vous aurez alors quelques nuances selon les saisons) ou avec des pavés ou des gravillons ?
Les rotations d’abord
Le premier paramètre à prendre en compte est le NOMBRE DE ROTATIONS sur un parking au cours de la journée. Autrement dit : combien de véhicules une même place de parking verra-t-elle passer en 24 heures ?
Selon qu’il s’agit du parking pour les salariés d’une grande entreprise ou de celui d’une grande surface alimentaire, la solution ne sera pas la même. La solution engazonnée, par exemple, conviendra sûrement dans le premier cas, plus difficilement dans le second.
Il suffit au gazon, qui pousse dans ces dalles, de recevoir la lumière et l’eau quelques heures seulement, le soir ou le week-end, par exemple, pour qu’il se développe et change le paysage du tout au tout. Votre parking soudain prend des airs de jardin.
S’il y a beaucoup de rotations
En revanche, si la circulation est trop intense, on ne pourra laisser pousser du gazon. Les risques de détérioration de la part des véhicules est trop important. On remplacera alors la partie végétale par des minéraux classiques : pavés béton ou remplissage minéral à la granulométrie adaptée à votre projet.
La grande différence avec un parking classique : les pavés et les gravillons concassés sont pris dans des dalles ECORASTER, fabriquées dans un plastique recyclé extrêmement résistant à la pression (et donc au poids des véhicules), lesquelles laissent passer l’eau de façon très importante.
Cette eau s’infiltre ainsi entre les dalles et rejoint le système drainant, conçu spécifiquement pour la rétention d’eau et la perméabilisation. Les systèmes perméables ECOVEGETAL ont été testés par un organisme certificateur et infiltrent la totalité des eaux pluviales : coefficient de ruissellement de surface nul.
Solution intermédiaire
Prenons le cas intermédiaire de rotations non intensives, mais significatives toutefois.
Ce n’est plus le supermarché alimentaire où les clients, très nombreux, passent 20mn maximum, mais plus dans le cas du parking visiteurs d’une grande entreprise.
Le gazon ne sera pas toujours suffisamment résistant. En revanche une végétalisation extensive rasante résistante est adaptée. C’est ce qui a été développé sous le nom d’ECOVEGETAL MOUSSES.
La colonisation des surfaces par les végétaux est lente. Une fois obtenue, l’effet est superbe et le rendu très naturel. Et les bénéfices de la végétalisation sont garantis.
2. Combien de temps les places sont-elles libres en une journée ?
Autrement dit : combien d’heures par jour les végétaux présents au sol sont-ils susceptibles de voir le soleil ? Ou de recevoir la pluie ?
N’oublions pas en effet que toute l’eau tombant au sol ne sera pas absorbée par le sous-sol. Une partie sera retenue par les plantations et le substrat emprisonné dans les dalles végétalisées. Elle ira désaltérer les racines et la surface des végétaux.
N’oublions pas non plus que plus la surface végétale (la somme des surfaces vertes des plantes) est importante, même si elle est faite d’une multitude de tous petits brins d’herbes, plus elle contribue à renvoyer l’eau de pluie dans l’atmosphère. C’est le phénomène d’évapotranspiration. Et ce, pendant l’épisode de pluie lui-même.
Ce sont là, les deux effets “bonus” du végétal dans sa lutte contre les inondations. Encore faut-il leur donner toutes leurs chances.
Si les véhicules viennent par leur “protection” empêcher les végétaux de recevoir le soleil et la pluie, ces végétaux se développeront moins et risquent même, à la limite, de ne pas se développer du tout.
Opter pour les solutions avec végétaux (vs celles avec pavés ou gravillons) suppose donc de s’assurer que les places recevront suffisamment de lumière et d’eau. Le parking végétalisé doit être libéré un certain nombre d’heures dans la journée ou le week-end pour cela.
3. Y a-t-il des risques de sécheresses fréquentes dans la zone d’implantation ?
Si le projet se trouve dans une zone fortement exposée aux périodes de sécheresse, et que l’on souhaite malgré tout privilégier la végétalisation, il y aura alors deux solutions.
Soit on opte pour la solution ECOVEGETAL MOUSSES qui a fait le choix de végétaux très résistants. Ils sont donc adaptés à des conditions de vie spartiates. Ces végétaux sont capables de supporter des conditions très sèches comme de grosses précipitations. Ils ont été choisis également pour leur potentiel d’évapo-transpiration.
Soit on opte pour de l’engazonnement, auquel cas il faudra choisir la solution ECOVEGETAL GREEN MERIDIO qui intègre un système d’irrigation par capillarité qui permet une économie d’eau de 60% si on la compare à une irrigation par aspersion.
Les systèmes AQUAFLEECE ou AQUANAT assurent l’irrigation et sont insérés sous les dalles entre un mélange terre/pierres et un lit de pose (natte FERTILIT). Une fois que le système racinaire du gazon s’est développé et a atteint la natte, l’irrigation se fait tout naturellement, directement par les racines.
Cette solution, comme toute solution engazonnée s’applique, notons-le, à un parking à usage modéré.
Question subsidiaire : De quel type de budget disposez-vous ?
La question “plus une” est évidemment celle du budget. Les solutions végétalisées permettent d’obtenir un rendu paysager d’exception et elles apportent ce bénéfice environnemental particulièrement important.
Elles exigent toutefois un investissement un peu supérieur. Il faudra ensuite surveiller la façon dont la végétation se développe, de façon à intervenir en cas de besoin. Comme tout ce qui est végétal, il faut de l’entretien.
La solution ECOVEGETAL MINERAL est elle, tout à fait économique. Si elle n’apporte pas les bénéfices écologiques des solutions avec végétaux (lutte contre le CO2, contribution à la biodiversité, etc.), elle garantit néanmoins le bénéfice écologique fondamental : un coefficient de ruissellement très faible.
Elle permet ainsi de lutter contre les risques d’inondations tout en restant à la portée des budgets serrés.
Il n’en reste pas moins vrai que, dans tous les cas, les solutions existent.
Pour étudier plus en détails les différentes solutions en matière de parkings perméables, téléchargez la boîte à outils complète pour les parkings végétalisés en cliquant sur le lien ci-dessous.
Téléchargez notre boîte à outils* : “Parkings perméables”.
Et soyez informé(e) de la parution de nos prochaines brochures et vidéos en matière de sols perméables.
« * » indique les champs nécessaires
Vos données personnelles ne seront utilisées que pas nos propres services marketing et commerciaux et ne seront jamais partagées avec d’autres organismes. Vous pouvez demander leur modification ou leur suppression à tous moments en nous envoyant un simple email.
Sol perméable : quelle est la définition ?
Le sol perméable est un type de sol qui permet à l’eau de s’infiltrer et de pénétrer dans le sol plutôt que de ruisseler sur la surface. Cela est généralement obtenu grâce à l’utilisation de matériaux poreux tels que le sable, le gravier et la pierre concassée, ou à l’aide de systèmes de pavés et de dalles qui ont une perméabilité élevée. Le sol perméable est utilisé pour améliorer la gestion des eaux pluviales en permettant une infiltration naturelle de l’eau de pluie, limitant ainsi les risques d’inondation et préservant les nappes phréatiques.
Dans le contexte de l’aménagement urbain, le sol perméable est souvent utilisé pour la création de parkings végétalisés, de dalles de béton perforé, de dalles alvéolées gazon ou de pavés en béton perméable. Ces aménagements permettent de combiner la fonctionnalité d’un parking avec la préservation de l’environnement et l’amélioration du paysage urbain. Les dalles alvéolées en PEBD, par exemple, permettent d’engazonner des zones de stationnement tout en offrant une surface stable pour les véhicules.
Les dalles alvéolées en PEBD ECOVEGETAL ont l’avantage d’être légères, résistantes et écologiques. Elles permettent de réaliser des aménagements de parkings, de voies d’accès et de sentiers piétonniers avec un revêtement en gazon naturel, tout en garantissant la stabilité de la surface pour les véhicules et les piétons.
En utilisant des dalles alvéolées gazon ou des dalles gazon en béton ECOVEGETAL ROC, parfois décrites comme dalles béton perforé, il est possible de créer des parkings engazonnés qui permettent une meilleure gestion des eaux pluviales. Les dalles gazon en béton sont un excellent compromis entre la stabilité du béton et la perméabilité du sol. Elles permettent de réaliser des parkings carrossables tout en préservant la végétation. Les prix des dalles gazon béton sont généralement plus élevés que les dalles en béton classiques, mais elles offrent des avantages écologiques et esthétiques.
En résumé, le sol perméable est un outil précieux pour l’aménagement urbain, en particulier pour la création de parkings végétalisés et d’espaces verts urbains. Les dalles alvéolées en PEBD et les autres systèmes ECOVEGETAL offrent des solutions pratiques et écologiques pour l’engazonnement des parkings et des voies d’accès. En utilisant des dalles alvéolées gazon ou des dalles gazon en béton, il est possible de créer des parkings esthétiques, résistants et perméables, tout en préservant la biodiversité et en limitant les risques d’inondation.
Comment installer des dalles gazon?
Végétaliser un parking est une excellente idée pour rendre l’aménagement d’un parking plus respectueux de l’environnement, esthétique et agréable à utiliser. Pour cela, plusieurs solutions s’offrent à vous. Tout d’abord, si vous avez un parking en béton, il est possible de remplacer certaines dalles par des dalles à engazonner, qui permettent de préserver la qualité du sol tout en créant une surface de stationnement.
Une autre option est de recouvrir le parking avec du gazon en utilisant des dalles alvéolées pour créer un passage carrossable sur l’herbe. Cette solution permet de conserver un sol perméable et de créer un espace de verdure tout en garantissant la sécurité des véhicules et des personnes. Le gazon aussi être semé directement sur une dalle en béton. Il est également possible de transformer une pelouse en parking en utilisant des dalles alvéolées en béton perforé, qui permettent à l’eau et à l’air de circuler librement tout en créant un espace pour le gazon.
Pour les parkings enherbés, il est recommandé d’utiliser des grilles de sol pour éviter que les roues n’abîment le gazon et que le tout se transforme en un terrain plein de boue et inutilisable. Le poids des véhicules attendus, leur fréquence de rotation, la qualité et la nature du sol : autant de variables à prendre en compte dans le projet.
Quel gazon pour le passage de voitures ?
Pour aménager un parking engazonné, la question se pose forcément de la nature du gazon à utiliser.
En réalité, le bon raisonnement n’est pas celui du choix du gazon. Mais bien plutôt du choix du système à utiliser. Il faut réfléchir globalement. Quel système permettre de supporter le poids des véhicules, d’être suffisamment drainant pour que lorsque l’eau tombe en quantité, elle s’infiltre en totalité dans le sol et ne provoque pas de boue ou de dégradations ?
Si l’on se contente de poser de la terre ou n’importe quel substrat dans une petite grille sur laquelle on sème du gazon, on se prépare à de nombreuses déconvenues. Quel que soit le type de gazon choisi.
En cas de grosse averse, l’eau ne s’infiltrera pas assez vite à travers un système trop compact.
En utilisant des dalles PEBD telles que celles du système ECOVEGETAL GREEN, l’eau s’infiltrera de façon spectaculaire entre les alvéoles tout en arrosant le complexe végétal (substrat + gazon) qui occupe la part la plus importante de la surface (voir détail ici).
De façon générale, les dalles à engazonner offrent de nombreux avantages, notamment la perméabilité, la stabilité et la facilité d’installation. Mais la solution la plus rassurante, notamment à l’égard des risques d’embourbement, est celle de dalles pré-engazonnées, telles que proposées dans le système ECOVEGETAL GREEN. Tout a été étudié d’avance (climat, entretien, nature du gazon, substrat adapté, etc.). Il n’y a plus qu’à poser.
Comment végétaliser un parking ?
Végétaliser un parking est une solution écologique pour aménager l’espace devant une maison tout en préservant la nature. Cela peut être fait en utilisant des dalles en béton ou des dalles alvéolées qui permettent la croissance de l’herbe tout en supportant le poids des voitures.
Pour transformer un parking en une zone végétalisée, il est nécessaire de retirer les dalles de béton ou les graviers existants pour préparer le sol. Ensuite, il est possible de poser les dalles alvéolées pour permettre la circulation des voitures tout en offrant une surface verte. Les dalles pré-engazonnées (ECOVEGETAL GREEN) peuvent être également une option pour créer un parking esthétique et écologique.
Les dalles en béton perforé offrent un excellent drainage, empêchant la formation de flaques d’eau en cas de pluie. Les dalles en béton et gazon offrent une meilleure perméabilité, et permettent à l’eau de s’infiltrer directement dans le sol, tout en offrant une surface plus douce pour les pieds.
Les avantages de végétaliser un parking sont multiples. Cela permet de réduire la chaleur produite par les surfaces en béton et de lutter contre l’effet d’îlot de chaleur urbain. De plus, cela aide à filtrer l’eau de pluie en retenant les polluants (voir ce film) et en permettant une meilleure infiltration dans le sol. Les parkings végétalisés luttent également contre le changement climatique en absorbant le CO2 et en produisant de l’oxygène.
Comment créer un parking sur sa pelouse ?
Créer un parking sur sa pelouse peut être une bonne idée pour optimiser l’utilisation d’un espace extérieur. Cela peut également améliorer l’accessibilité à une maison ou un logement, en particulier si le PLU local exige plusieurs places de parking par logement, sans pour autant que la surface “verte” soit réduite. Un parking végétalisé est une excellente alternative aux parkings traditionnels en béton, car il est plus esthétique et écologique. Voici comment créer un parking végétalisé sur votre pelouse.
Préparation de l’espace
Tout d’abord, vous devez préparer l’espace où vous souhaitez créer votre parking. Cela peut impliquer de retirer une partie de la pelouse existante et de niveler le terrain. Si vous avez une allée existante, vous pouvez la recouvrir de dalles alvéolées en béton perforé. Ces produits sont spécialement conçus pour la circulation des voitures sur du gazon.
Choix des dalles
Il existe plusieurs options de dalles pour votre parking végétalisé, notamment des dalles en béton avec des alvéoles pour accueillir du gazon ou des dalles alvéolées en plastique. Les dalles alvéolées en béton perforé sont également une option. Il est important de choisir un système complet (fondation, dalles, gazon et substrat) qui permette à l’eau de s’infiltrer dans le sol, tout en offrant une surface stable pour les voitures. Attention aux solutions bon marché reposant directement sur de la terre tassée qui résistent mal aux intempéries et au temps.
Pose des dalles
La pose des dalles doit être réalisée sur un terrain bien nivelé. Il faut en général prévoir un sous-sol qui permette l’infiltration, avec une sous-couche de gravier pour améliorer la stabilité et la perméabilité (voir la documentation technique, ici) . Il est important de choisir des dalles de bonne qualité pour éviter leur déformation avec le temps.
Semis de gazon
Une fois les dalles installées, vous pouvez semer le gazon dans les alvéoles ou autour des dalles. Il est recommandé d’utiliser des graines adaptées à votre région pour une meilleure croissance. N’oubliez pas de bien arroser pour favoriser la germination.
Dans le système pré-engazonné ECOVEGETAL GREEN, le semis est réalisé par avance.
Entretien du parking
Il est important de prendre soin de votre parking végétalisé pour qu’il reste en bon état. Cela implique de tondre régulièrement l’herbe, d’arroser lorsque nécessaire et de retirer les mauvaises herbes. Il est également conseillé de mettre en place des bordures en béton pour éviter que l’herbe ne pousse en dehors de la zone dédiée au stationnement.
Quel est le prix d'une dalle à engazonner ?
Pour transformer un parking en une zone végétalisée, une option courante consiste à utiliser des dalles à engazonner.
Le prix des dalles à engazonner peut varier en fonction de plusieurs facteurs, tels que la nature (PEBD ? béton ?), la taille et la forme des dalles.
En revanche, raisonner uniquement en fonction du prix des dalles est un peu rapide. Il faut en effet tenir compte du coût global de l’installation, et surtout, du prix global dans la durée.
Si un parking perméable sur la base de dalles alvéolées, telles que les dalles ECORASTER ECOVEGETAL, peut sembler plus cher au départ, sa durée de vie bien supérieure à toutes les autres alternatives (le bitume a besoin d’être refait tous les dix-huit mois en moyenne), le rend très compétitif dans la durée.
Comment définir un parking paysager ?
Un parking paysager est un aménagement de stationnement de véhicules qui incorpore des éléments de la nature et de la végétation dans sa conception. L’idée est de créer un espace de stationnement fonctionnel qui soit esthétique, écologique et respectueux de l’environnement.
L’avantage d’un parking paysager est qu’il permet de transformer un espace de stationnement standard en un lieu plus agréable et plus respectueux de l’environnement. Il offre également des avantages pratiques, tels qu’une meilleure gestion des eaux pluviales, une réduction des îlots de chaleur urbains et une meilleure qualité de l’air.
Quel est le prix d'un parking en "evergreen" ?
Dans le métier, le terme “evergreen” est utilisé désormais couramment pour évoquer des surfaces qui restent “toujours vertes”. Autrement dit, des parkings dont l’engazonnement n’est jamais menacé par des rotations de véhicules importantes ou par des tassements trop important. C’est ce que permet notamment le système ECOVEGETAL GREEN, par exemple.
Le prix d’un tel parking varie en fonction de plusieurs facteurs tels que la taille du parking, le type de dalle utilisé (béton ROC ou VILLAROC ? ECORASTER ?), du type de végétation (gazon ou mousse ?), de la complexité de l’aménagement et l’installation.
Pour une analyse précise du prix, lire cette page qui aide à analyser précisément le coût du parking et d’anticiper sur le retour sur investissement.
Comment drainer un parking ?
Il s’agit moins en général de drainer un parking que de rendre un parking “drainant”. La nuance est de taille. Il ne s’agit pas en effet d’intervenir après, une fois que l’eau est là. Il s’agit de faire en sorte que la surface permette à l’eau de s’infiltrer à la parcelle, autrement dit à l’endroit où elle tombe.
Il faut se donner un objectif radical : 100% de l’eau de pluie absorbée sur place par le sol, afin d’éviter tout ruissellement et de contribuer ainsi aux inondations. 100%, c’est possible (voir le film ci-contre).
Pour comprendre toute la philosophie d’approche qui permet de rendre un parking drainant, voir cet article complet sur le sujet.
Comment poser de l'Evergreen ?
Pour aménager un parking toujours vert, ce que l’on appelle souvent “evergreen” dans le métier, on peut opter pour des dalles de type ECOVEGETAL ROC.
Une alternative aux dalles béton gazon est représentée par les dalles alvéolées en PEBD, telles que celles du système ECOVEGETAL GREEN. Elles reposent sur la solution de dalles ECORASTER qui forment un maillage solide et résistant à toute épreuve (la vidéo ci-contre en explique l’installation).