ECOVEGETAL TALUS est un système conçu pour :
Entre le talus qui glisse progressivement et la falaise qui s’effondre, tous les mouvements de terrain n’ont pas les mêmes effets ni les mêmes causes. Mais à tous, on trouve des facteurs communs : le poids de l’eau et de l’activité humaine.
Les mouvements lents, comme l’affaissement, le tassement, glissement, solifluxion, retrait ou gonflement du sol, peuvent se produire sur des semaines, voire des années. Ils s’étudient plus facilement et on les classe majoritairement dans la catégorie des événements à faible ou moyenne gravité.
Dans le cas d’un glissement de terrain, par exemple, les masses de terre peuvent glisser vers le bas de la pente de seulement quelques millimètres par an.
Lorsque le phénomène s’accentue – et devient plus dangereux – ces masses descendent parfois plusieurs mètres par jour.
Les cas les plus graves se produisent plus fréquemment dans les zones montagneuses et les régions tropicales, soit des zones impactées par la mousson ou des précipitations soudaines et abondantes.
Les mouvements de terrain rapides comme les effondrements, éboulements et coulées de boue sont brutaux et plus imprévisibles.
C’est le sol qui se dérobe sous une maison, une route, un village et les engloutit, ou les torrents mêlés de terre et d’eau qui emportent tout sur leur passage.
Les images sont souvent spectaculaires et d’autant plus inquiétantes que l’activité humaine a tendance à renforcer ces phénomènes.
Ces scénarios inquiétants de mouvements de terrain ne sont malheureusement pas réservés aux films catastrophistes.
Cliquez sur l’image ci-contre et visionnez cette vidéo qui résume en une minute la définition d’un “glissement de terrain” et les enjeux qui y sont associés.
Les catastrophes ne sont pas seulement celles des victimes englouties qui font, hélas, la Une de plus en plus souvent dans le monde. Ce sont aussi celles qui ne sont ni spectaculaires ni soudaines mais représentent des dommages financiers considérables.
Le problème étant souvent qu’un talus mal stabilisé peut générer l’un ou l’autre type de catastrophe, selon l’environnement dans lequel il se trouve
L’action de l’eau (précipitations) influe sur la nature et la cohésion du terrain, en surface comme en profondeur. La fréquence actuelle – et à venir – des épisodes climatiques violents (tempêtes, pluies torrentielles, sécheresse prolongée) fragilise d’autant plus les sols en pente (érosion, tassement et gonflement, dissolution de matériaux, ruissellement…). Glissements, éboulements prévisibles, les experts (BRGM entre autres) surveillent de près certaines régions et territoires français.
Par ailleurs, les cavités creusées par l’homme (caves, mines, tunnels), l’activité touristique en montagne et l’expansion des constructions sur les reliefs augmentent elles aussi. Et avec elles, les risques de déstabilisation du terrain. Les études géologiques sont plus que jamais essentielles aujourd’hui, pour la prévision et prévention des risques.
Votre talus a pour fonction de retenir un éventuel mouvement de terrain. C’est donc le premier élément à stabiliser… Or, souvent, quand on parle stabilisation de talus, c’est après qu’il se soit effondré (glissement de terrain ou éboulement).
Cela veut dire, d’une part, que l’ouvrage n’a pas rempli ses fonctions et, d’autre part, qu’il y aura des responsabilités lourdes et coûteuses à assumer. Constructeur, exploitant, propriétaire, maître d’ouvrage, avez-vous bien anticipé la stabilisation de talus dans votre ouvrage ?
Affaissements, effondrements, glissements lents et éboulements brutaux, coulées de boues,7 000 communes françaises vivent aujourd’hui sous la menace de ces mouvements de terrain.
Or, le secteur de la construction n’intègre pas toujours les leçons de ces mouvements. Un argument pourtant validé reste peu intuitif pour un ingénieur classique : on renforce et stabilise plus solidement un talus, une butte ou un coteau avec des végétaux qu’avec un bloc de soutènement de maçonnerie traditionnelle. Bloc de taille ou béton armé, ils finissent par s’effondrer sous le poids des éléments (précipitation, vibrations sismiques, pression de la terre, etc.), quand les systèmes racinaires végétaux maîtrisés assurent la cohésion de la pente.
Le glissement ou l’effondrement d’un talus peuvent avoir des conséquences désastreuses. Si l’accident intervient sur un chantier, cela signifie des coûts pour l’employeur, dont :
Sur le plan juridique, un glissement de talus est un vrai sac de nœuds.
En cas d’accident grave sur un chantier, l’employeur peut être poursuivi pour faute inexcusable (manquement aux règles et préconisations de sécurité). Mais les conséquences s’étendent bien au-delà de la durée des travaux. Maître d’ouvrage, constructeur, propriétaire, les responsabilités de tous peuvent encore être engagées dans le temps. Voilà, entre autres, pourquoi la stabilisation d’un talus doit faire l’objet de tous vos calculs dès l’ébauche du projet.
Dans l’aménagement paysager, une stabilisation fiable est un point fondamental du renforcement des talus. Lorsque la seule solution est de bétonner une berge ou d’étancher un talus, la végétalisation ne peut plus s’y établir sans une technique adaptée.
Sur les talus rendus infertiles par le béton, l’installation de geogrilles GEORASTER permet de re-végétaliser des zones devenues infertiles et instables. Les larges alvéoles vont permettre l’installation d’une végétation adaptée rendant aux rives un aspect naturel et permettant à la bio diversité de s’y développer.
Processus multifactoriel, l’érosion des pentes et des talus est souvent la résultante de phénomènes naturels conjugués à l’action de l’homme. Ces dégradations du sol peuvent avoir des conséquences graves : pertes irrémédiables des terres arables, coulés de boue, pollution des eaux superficielles et déclin de la biodiversité.
Afin de prévenir les impacts négatifs, des mesures de prévention et de contrôle de l’érosion doivent être mises en place le plus rapidement possible pour éviter que les sédiments ne se fassent entraîner par les eaux de pluie. ECOVEGETAL a développé une solution simple, innovante et écologique qui fait appel aux géogrilles ECORASTER.
Où se situe la catastrophe lorsqu’elle se déclenche ? Quel est le point à surveiller tout particulièrement ?
Il s’agit du cône de glissement.
Pour stabiliser correctement un talus, il faut bien avoir en tête les phénomènes qui entrent en jeu en cas de glissement.
Ce qui mène au glissement de terrain a un nom bien connu : c’est la gravité. C’est elle qui déforme la pente imperceptiblement.
L’équilibre de toute pente naturelle obéit en effet à des lois simples : en l’absence d’eau, seul le frottement entre les particules de sol (grains, blocs,…), quelle que soit leur taille, résiste à la pesanteur et forme la cohésion. En présence d’eau, une force supplémentaire est ajoutée. Le liquide réduit le poids du matériau, réduisant ainsi le frottement et “pousse le vide” lorsqu’il s’écoule de l’intérieur vers l’extérieur. L’eau souterraine, principal ennemi des mineurs, est donc aussi le principal facteur de déséquilibre des sols en pente. Elle fait partie des forces qui vont faire se mouvoir les blocs de terre.
Au sens strict, le glissement de terrain est un phénomène localisé. Une fois qu’il est engagé, on constate, au sommet, des arrachements sans végétation, et, plus bas, des boursouflures , des crevasses, des marches d’escalier, des mares et des arbres inclinés vers l’amont. Le phénomène, une fois déclenché, provoque en effet des vitesses de déplacement très variables : ils peuvent être lents (quelques millimètres par an) ou très rapides (quelques centaines de mètres par jour).
L’explication de cette mise en mouvement est simple : si l’on regarde le schéma ci-dessus, on comprend bien que le talus sera soumis à des forces qui poussent la masse de terre à bouger, sous le poids de la pesanteur (force w) et des forces résistantes qui s’opposent au glissement (celles liées à la cohésion du sol évoquées plus haut).
Le coefficient de sécurité sera donc logiquement défini par la somme des moments résistants divisé par la somme des moments moteurs. Dès que les moments moteurs l’emportent, le terrain rompra en suivant les limites du cylindre de glissement (ou cône : en vert clair sur le croquis).
C’est le phénomène le plus courant, les ruptures planes (sans cylindre) étant plus rares.
Les glissements de terrain sont courants et constituent en France le deuxième risque naturel après les inondations.
Il existe différentes méthodes pour stabiliser un talus. Du maillage hexagonal jusqu’à la membrane à haute résistance en passant par les réseaux câblés et le gunitage. Chaque talus a sa spécificité qui demandera une solution adaptée.
Il existe cependant des incontournables : remblai résistant au gel et inclinaison proportionnelle à la hauteur.
Il existe de nombreuses variétés de plantes susceptibles d’aider à la stabilisation d’un talus. Cliquez ici pour une liste utile pour choisir.
Le contexte, l’environnement, la géographie du lieu sont autant de critères à prendre en considération. Avant de démarrer des travaux, il est essentiel de procéder à une étude du site afin de déterminer quelle sera la meilleure technique à mettre en œuvre.
C’est un élément de stabilisation et de retenue de substrat pour les fortes pentes. Spécialement conçu pour la stabilisation de talus et de berges destinés à être végétalisés.
Végétalisation d'un talus rue Picpus à PARIS (75) : dalles GRORASTER et tapis précultivé SUCCULIS
Talus végétalisé à BOURDEAU (73) : dalles GEORASTER et tapis précultivé PRAIRIE FLEURIE
Stabilisation du tunnel de la Gâtine à ANGOULEME (17) : dalles GEORASTER remplies de substrat SAXALIS
Stabilisation des berges d'un canal : dalles GEORASTER remplies de substrat puis semées
Les dalles ECORASTER sont idéales pour stabiliser les terrains susceptibles de s’éroder. Les modules sont clipsés entre eux grâce au système d’assemblage par tenons-mortaises. Ils peuvent être sécurisés en tête de talus grâce à des fiches d’ancrage en acier galvanisé.
Les géogrilles ECORASTER sont dotées d’une encoche ou viennent se caler les fiches d’ancrage métalliques (FA-100). Les têtes se logent dans l’encoche et n’affleurent pas en surface.
Les alvéoles sont ensuite remplies de terre amendée et fertile avant ensemencement avec des végétaux appropriés. Il est préférable de travailler avec des essences indigènes ou ergonomiquement proches. Ils sont de préférence à croissance rapide.
Stabilisation du talus du Musée de la Tapisserie d'AUBUSSON (23) : dalles ECORASTER A50 et tapis SUCCULIS
Stabilisation d'un talus à BOISSEUL (87) : dalles ECORASTER A50 remplies de gravillons
Stabilisation d'un bassin en Allemagne : dalles ECORASTER remplies de terre végétale
Stabilisation du talus d'une voie SNCF à ST-QUENTIN-FALLAVIER (38) : dalles ECORASTER et angles variables