Que le toit végétal soit en pente (même avec une forte pente) ou qu’il s’agisse d’un toit-terrasse végétalisé, qu’il s’agisse d’un toit végétal extensif ou semi-intensif, qu’il s’agisse d’un toit végétal à base de sedum ou non, il apportera plusieurs bénéfices majeurs à votre projet, en plus de l’avantage esthétique évident :
Pour la ville et le quartier dans lesquels vous allez construire cette toiture végétalisée, vous allez contribuer à des enjeux essentiels.
Les espaces naturels qui infiltrent et évaporent l’eau ont bien souvent disparu à cause de l’urbanisation croissante. Après de fortes pluies, l’eau de surface des villes ruisselle à grande vitesse vers les réseaux de collecte qui s’engorgent rapidement. Les eaux de ruissellement se déversent dans les cours d’eau qui finissent par déborder et provoquer des inondations.
L’actualité nous montre régulièrement des images d’inondations et de dégâts considérables. La montée subite des eaux est due à des précipitations intenses qui provoquent des crues particulièrement violentes. La lutte contre les inondations passe, aussi, par une retenue en amont de l’eau de pluie.
Votre toiture végétale, par sa surface, contribue à retenir cette eau. Le phénomène naturel d’évapotranspiration retient l’eau et la renvoie dans l’atmosphère, avec du retard. Ce retard crée une forme de climatisation naturelle (il fait meilleur l’été sous un arbre que sous un parasol : parce que l’arbre a stocké l’eau qui, ainsi, « fait » climatiseur).
Résultat : la végétation en ville sert à limiter les ruissellements (et donc les inondations dangereuses) et à réduire la température en cas de canicule. En outre, plus vous ajoutez de surface végétale, plus vous donnez de ressources à la biodiversité.
Les toitures végétales ECOVEGETAL sont une réponse pertinente à ces phénomènes.
Un toit végétal (on dit aussi toit végétalisé, ou toiture végétalisée) est à ce jour plus qu’un composant fonctionnel de protection de la structure d’un bâtiment. Les toitures végétales soulignent le caractère de tout un quartier d’une ville. Souvent associée au mur végétal, la toiture végétalisée est de plus en plus utilisée comme un espace de vie. Elle offre aux prescripteurs, dans le cadre d’une sensibilisation responsable, la possibilité de compenser les pertes de surfaces naturelles.
La toiture végétale apporte des solutions aux questions de gestion des eaux pluviales et l’effet d’un îlot de chaleur dans les quartiers de ville très denses. Les toitures végétalisées donnent une nouvelle dimension à l’architecture contemporaine et mettent en avant la 5ème façade : la nature reprend ses droits dans les zones urbanisées, de loisirs et d’activités. Il existe de nombreux types de toit végétalisé comme la végétalisation extensive simple, la végétalisation extensive composé ou encore le potager urbain.
Dans toutes les cultures, sur tous les continents, on retrouve ce réflexe. Les hommes ont toujours cherché à mettre de la végétation sur les toits : paille, mousses, herbes, etc. L’objectif a toujours été de garantir une isolation optimale et de se fondre dans le paysage. Mais on l’a dit plus haut, on s’est souvent heurté aux difficultés de l’exercice : humidité, poids de la végétation, racines qui traversent les toits, végétation qui dégringole avec la pente du toit.
Désormais on maîtrise les techniques. On sait garantir l’étanchéité, on maîtrise le poids du complexe de végétalisation, la végétalisation en pente. On peut donc laisser libre cours à sa créativité pour faire ce que l’on veut de sa toiture bleue ou terrasse végétalisée : un élément paysager qui fait écho au jardin, une rupture avec l’ambiance minérale alentour, un jardin d’agrément sur le toit, un potager, un corridor écologique.
Quelle que soit la raison et la nature de l’élégance qu’on voudra lui donner à l’extérieur, on bénéficiera de ses effets positifs à l’intérieur : l’isolation thermique, phonique et barrière aux ondes électro-magnétiques.
En la protégeant des attaques des rayons du soleil et du vent, la toiture végétale prolonge la vie des systèmes d’étanchéité.
Cela contribue à limiter les dégâts des inondations. En captant une partie de l’eau de pluie qui tombe sur la ville, la toiture végétale contribue à éviter à celle-ci l’engorgement des réseaux d’évacuation d’eaux pluviales, ainsi que la pollution qui est associée à ces engorgements.
Ces îlots correspondent à une élévation des températures des centres-villes par rapport à la périphérie et aux milieux ruraux. La hausse des températures se ressent non seulement en journée mais surtout la nuit, où les matériaux des infrastructures urbaines rejettent toute la chaleur emmagasinée pendant le jour. C’est ce qui caractérise ces îlots. En cas de canicule, s’y installe un cercle vicieux. La chaleur de la nuit semble s’ajouter à la chaleur du jour, alors qu’en périphérie, la nuit voit revenir de la fraîcheur. Ce phénomène est provoqué par des variables purement urbaines : les gaz d’échappement, l’artificialisation des sols, et la réverbérations des matériaux de construction. Une toiture ou une terrasse végétalisée casse ce cercle vicieux. Elle évite la réverbération. Elle répond à la demande des pouvoirs publics de lutte contre l’artificialisation des sols (pour lutter à la fois contre les inondations et les îlots de chaleur urbain). Elle remet de la nature en centre-ville.
La toiture représente 30 % des déperditions énergétiques d’un bâtiment. Le fait de végétaliser un toit aura d’autant plus d’efficacité que l’on va jouer en même temps sur quatre phénomènes qui amplifient ou diminuent ces déperditions :
L’installation de végétaux en toiture permet un développement de la biodiversité dans les villes. Les espèces végétales endémiques choisies sur les projets attire la faune locale.
Elle consiste à reproduire une végétation sauvage proche de ce que l’on trouve dans la nature de la façon la plus légère et la plus fine possible. On va utiliser un complexe de végétalisation avec un substrat de 6 à 15 cm d’épaisseur qui contient des éléments poreux qui lui permettent de retenir un maximum d’eau avec peu ou pas d’irrigation.
La végétation extensive a donc la particularité de se régénérer ensuite, depuis le support, et de développer un petit écosystème local.
Elle s’impose partout où les critères de choix sont : poids léger, faible épaisseur, faible entretien.
ECOVEGETAL propose pour la végétalisation extensive des solutions pré-cultivées permettant de simplifier considérablement la pose et l’entretien.
Entre la végétalisation extensive, très légère et la végétalisation intensive, adaptée aux terrasses accessibles, il y a l’espace réservé à la végétalisation semi-intensive.
Celle-ci permet d’obtenir des paysages plus variés, plus proches des paysages locaux, tout en bénéficiant des avantages et des facilités de mise en œuvre de la végétalisation extensive.
Ce sont des solutions telles que le système PRAIRIE FLEURIE, SAXATILIS, ou LAVANDULIS .
La végétalisation intensive est en effet le système adapté aux terrasses végétalisées accessibles. On y plante les végétaux dans un complexe de plantation dont l’épaisseur de substrat commence à 30 cm.
C’est le type de végétalisation idéale pour ajouter aux effets positifs du toit végétalisé (gestion de l’eau, isolation, etc.) l’agrément du jardin classique où l’on va se reposer, s’amuser, se soigner (cas de la végétalisation des hôpitaux, Ehpad, etc).
Cela suppose donc que la structure du bâtiment soit capable de porter une charge plus importante. Les techniques de végétalisation intensive permettent d’aller jusqu’à utiliser des plantes telles que des petits arbustes ou des plantes grimpantes ou des plantes à feuilles caduques.
végétalisation extensive, 100% sedums
bacs précultivés
végétalisation semi-intensive : sedums, vivaces, graminées
végétalisation semi-intensive : arbustes, vivaces, gazon
agriculture urbaine
jusqu’à 200% de pente
végétalisation et photovoltaïque
toiture accessible
rétention temporaire des eaux pluviales
aspersion, goutte à goutte, capillarité
agriculture urbaine
véhicules légers, de secours
Plusieurs paramètres définissent le choix d’un système de végétalisation de toiture.
Tout d’abord, l’élément porteur et la pente de la toiture est à prendre en considération. Le support peut être en béton avec une très faible pente de 0 à 3%, en bois ou en bac acier avec une pente supérieure à 3%. Chaque élément porteur a ses spécificités et conditionne les composants du système (drainage, élément de retenue, etc.).
L’accessibilité de la toiture est également importante. Il est important de savoir si la toiture sera accessible aux piétons ou même à des véhicules ou non. On différencie donc les toitures inaccessibles, accessibles aux piétons, carrossables par des véhicules légers ou par des engins de secours.
La zone géographique et l’exposition du bâtiment par rapport au soleil seront également deux facteurs à prendre en compte.
Enfin le rendu esthétique souhaité est également important. Les toitures végétales extensives sont principalement composées de sedums et de petites vivaces, les toitures végétales semi-intensives sont, elles, composées de vivaces, petits arbustes ou de gazon et les toitures végétales intensives de type terrasse jardin sont plus variées.
La charge acceptée par la toiture est également à prendre en compte. Elle conditionne le poids du système à capacité maximale en eau (CME), le type de substrat utilisé, son épaisseur et donc les végétaux choisis (voir cette vidéo)
Les plantes ne résistent pas toutes au froid de la même façon en bord de mer et en montagne. Reprenez la phrase précédente et remplacez le mot « froid » par le mot « sel ». Refaites l’exercice avec le mot « vent », et vous comprenez soudain qu’il faut s’intéresser à la façon dont les végétaux vont se nourrir (eaux et nutriments), résister aux phénomènes extrêmes locaux (grands vents, grands froids, canicules, etc.) dans leur milieu de prédilection.
Elles doivent aussi contribuer à la biodiversité locale (une grande part des phénomènes naturels autour des plantes sont liés aux oiseaux, insectes, etc.). D’où l’intérêt de pouvoir s’appuyer sur des palettes déjà étudiées et testées par des professionnels du paysage pour chaque type de conditions climatiques locales.
Ce choix de plantes a un impact important sur l’apparence du toit et son entretien. Graminées, plantes vivaces, arbres et arbustes, etc. : selon quels critères choisir ?
Le système de végétalisation : Le type de verdissement et de système de végétalisation (extensif, semi-intensif ou intensif) déterminera l’épaisseur et le type de substrat utilisé, et donc les espèces végétales appropriées (voir ci-dessus).
Le climat de la région et l’orientation du bâtiment : Plein soleil, ombre partielle, méditerranéen : par définition, la végétation doit s’adapter à la situation climatique du lieu où on l’installe. Un bananier ne s’épanouira pas au Groënland. De même pour votre toiture, vous pourrez avoir intérêt à opter pour des plantes endémiques et à choisir les associations les mieux adaptées (voir détail ici).
Leur résistance : Dans certains cas, il pourra y avoir une amplitude thermique de plus de 50° entre la température sur un toit l’hiver et la température sur un toit, l’été. Vos plantes devront savoir résister à cela.
Elles doivent aussi résister à l’absence d’eau pendant de nombreux jours et savoir ne pas être trop gourmandes en nutriment. En effet, même sur un substrat épais, la quantité d’eau et de nutriments est limitée et les conditions de croissance sont plus extrêmes qu’en extérieur.
Souvent, on évoque à propos des toits végétaux, des conditions de vie comparables à celles de la toundra (voir cet article). Ce critère de résistance est donc essentiel.
Le paradoxe du toit végétal est que l’on veut qu’il retienne l’eau (pour retarder le ruissellement en cas d’inondation et conserver la fraîcheur en cas de canicule) et en même temps qu’il soit assez léger pour être supporté par la structure.
Cette solution technique, c’est le système de drainage, élément majeur du toit végétal. Le système de drainage est ainsi léger et est capable de retenir l’eau qui arrive en excès.
L’homme de l’art, quand il conçoit une toiture végétalisée, doit porter son attention sur le système de drainage. De sa performance dépendra quantité de choses : les calculs de charge et de poids (qui doivent être effectués à CME -capacité maximale en eau), les choix de végétaux, etc.
On ne fait pas pousser une plante pour toit végétal dans de la terre. Celle-ci a une densité bien trop importante pour pouvoir être supportée par la structure classique d’un bâtiment. Aussi a-t-on recours à un substrat reconstitué dans lequel les plantes s’enracinent, se nourrissent et développent leur système racinaire. Un substrat dont la mise au point est un des savoir-faire clés d’ECOVEGETAL.
Le système de rétention temporaire des eaux pluviales permet de stocker l’excès d’eau sur la toiture et retarder son écoulement dans le réseau et ainsi éviter le ruissellement. L’eau stockée dans le ce système peut également être réutilisée par les plantes en humidifiant par capillarité le substrat.
Le choix de la végétation à laquelle on va recourir, les différentes espèces et leur organisation ne se limite pas à une question esthétique. Là encore, l’amateur qui va concevoir son toit comme le jardinier du dimanche réinvente son jardin en passant devant les rayons d’une jardinerie aura de nombreuses déconvenues. Le choix de la palette végétale a d’abord à voir avec le climat dans lequel se trouve le bâtiment. La notion de climat est ici à prendre au sens de l’horticulture.
La mise en œuvre d’une toiture végétale dépend bien sûr du type de système de végétalisation que vous choisirez. Ci-contre la réalisation d’une toiture végétalisée en cassette SEDUM ECOSEDUM PACK.
Cela paraît simple et magique. Mais nous sommes là dans le cas, spécifique, de la pose de bacs pré cultivés sur un support béton. Les choses ne se passent pas de façon aussi simple dans le cas d’un système multicouches.
ECOVEGETAL propose d’ailleurs un service de pose pour toitures et terrasses végétalisées. L’équipe est constituée de techniciens rompus à la végétalisation sur terrasses étanchées. Ils maîtrisent parfaitement les différentes étapes de pose : zone stérile, cheminements pour accès piétons et véhicules, toitures végétalisées inaccessibles et terrasses jardins.
La prestation inclut la gestion des approvisionnements, le levage des produits en toiture, la coordination avec les autres corps de métiers, la réalisation de la végétalisation et la réception des travaux.
Les équipes de pose ECOVEGETAL interviennent partout en France comme à l’étranger. Elles travaillent dans le respect des normes : DTU étanchéité, terrasses jardins, règles professionnelles TTV, cahiers de Clauses Techniques et de pose ECOVEGETAL et règles de sécurité pour les travaux en hauteur.
A la différence des toitures classiques dont on a tendance à oublier l’entretien pour les changer en totalité tous les vingt ans, l’entretien régulier s’impose au propriétaire d’un toit vert ou d’une terrasse végétalisée. Mais attention, rien à voir avec l’intervention d’un jardinier. Il ne s’agit que d’un à deux passages par an pour une toiture extensive, par exemple.
Dans le cas d’un potager, les passages seront plus nombreux (jusqu’à 10 par an). Un potager produit en effet beaucoup de matière organique (c’est son rôle). Il faut donc veiller en permanence à ce que la biomasse soit évacuée et que le poids global du système reste constant.
L’entretien permet d’observer les points sensibles (étanchéités, rives, zones trop sèches, etc.) et de remédier immédiatement aux éventuels problèmes.
Ceci prolonge d’autant la durée de vie du dispositif. Différentes modalités existent selon le type de toiture qui a été mis en place.
Installer des toitures végétales en rénovation de bâtiment est souvent un enjeu important. Végétaliser la ville est le seul moyen de lutter efficacement contre les îlots de chaleur et le réchauffement climatique. Il n’en reste pas moins vrai qu’il faut alors s’adapter à des structures existantes, dont la capacité à supporter des poids supplémentaires reste limitée.
Pour faire face à cette difficulté, ECOVEGETAL travaille en permanence sur cette question du poids du complexe de végétalisation. La solution ECOSEDUM PACK LIGHT par exemple, est ainsi une solution légère, particulièrement adaptée aux chantiers de rénovation.
S’il s’agit de la réfection d’une terrasse jardin, notez que ceci nécessite un savoir-faire particulier que maîtrise ECOVEGETAL, grâce à une expérience de plus de 20 ans. ECOVEGETAL est à même de vous proposer une étude fondée sur les contraintes de l’ouvrage existant, comme par exemple la réutilisation des matériaux existants en tenant compte des difficultés d’accès des nouveaux aménagements.
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